Au fil des residences de Napoleon. De la “petite maison” au palais de l’Élysée

Francesco Guidoboni, Pierre Geoffroy

Abstract


En 1797, Napoléon s’installa dans la «petite maison» alors occupée par Joséphine rue Chantereine. Ce lieu raffiné et élégant, fut un témoin de l'ascension du jeune Bonaparte. Après le coup d'état du 18 brumaire, Napoléon et Joséphine quittèrent leur petite maison. Leur vie désormais publique eut pour cadre la résidence officielle du Petit Luxembourg, puis du palais de Tuileries, tandis que la Malmaison, offrait un retrait champêtre d'une maison de plaisance. Pour eux le temps de la rue de la Victoire était désormais terminé.

En décembre 1804, la proclamation de l’Empire changea profondément la situation. Les Tuileries, lui offrant le cadre officiel nécessaire au train de vie de l’Empereur, n’étaient toutefois pas «habitables». N’aimant guère ce palais, Napoléon chercha une résidence proche de la nouvelle cité impériale en création, dans laquelle il aurait pu se retirer. Il fit le choix d'un hôtel particulier ayant jadis appartenu à Madame de Pompadour, et à deux reprises au Roi: l'ancien hôtel d'Évreux.

À la fois palais de ville et maison de plaisance ouverte sur les Champs-Élysées, l'Élysée avait été acheté en 1806 par les grands ducs de Berg. La résidence avait été complètement réhabilitée par les architectes Vignon et Thibault. Elle comportait des riches pièces d'apparat et des luxueux appartements privés.

L’Elysée servit ainsi de résidence privée pour le couple impérial, avant de n’être récupérée par Joséphine au moment du divorce, puis repris par Napoléon après le mariage avec Marie-Louise.

La naissance du Roi de Rome rendit Napoléon le chef d'une dynastie, légitimant ainsi finalement sa position. L'Élysée passa donc de simple maison privée à vrai palais impérial. Des Grands travaux de réaménagement furent alors commandés à l'architecte Fontaine, visant alors à créer l'appartement pour le roi de Rome au deuxième étage. Mais ce fut pendant les Cent Jours que le palais acquit son rôle le plus fondamental – qu’il conserve encore aujourd’hui –, celui de résidence du chef de l’Etat.


Parole chiave


Elysée; Napoléon; Joséphine; petite maison; Empire



DOI: https://doi.org/10.14633/AHR203

Refback

  • Non ci sono refbacks, per ora.


Copyright (c) 2020 Francesco Guidoboni, Pierre Geoffroy

Creative Commons License
This work is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial 4.0 International License.

........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

ArcHistoR è una rivista open access e peer reviewed (double blind), di Storia dell’architettura e Restauro, pubblicata dall’Università Mediterranea di Reggio Calabria. La rivista ha cadenza semestrale. È una rivista di Classe A (ANVUR) per l’Area 08 - Ingegneria civile ed Architettura, settori C1, D1, E1, E2, F1.

Comitato scientifico internazionale

Maria Dolores Antigüedad del Castillo-Olivares (Universidad Nacional de Educación a Distancia de España), Monica Butzek (Kunsthistorisches Institut in Florenz), Jean-François Cabestan (Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne), Alicia Cámara Muñoz (Universidad Nacional de Educación a Distancia de España), David Friedman (Massachussets Institute of Technology), Alexandre Gady (Université Paris-IV-Sorbonne), Jörg Garms (Universität Wien), Miles Glenndinning (Scottish Centre for Conservation Studies, University of Edinburgh), Mark Wilson Jones (University of Bath), Loughlin Kealy (University College Dublin), Paulo Lourenço (Department of Civil Engineering, University of Minho), David Marshall (University of Melbourne), Werner Oechslin (ETH, Zurich, Stiftung Bibliothek Werner Oechslin, Einsiedeln), José Luis Sancho (Dirección de Conservación de Bienes Histórico-Artísticos, Palacio Real, Madrid), Dmitrij O. Švidkovskij (Moscow Architectural Institute, MARCHI)

Comitato direttivo

Tommaso Manfredi (direttore responsabile), Giuseppina Scamardì (direttore editoriale), Bruno Mussari, Annunziata Maria Oteri, Francesca Passalacqua, Nino Sulfaro

 

........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

 

Laboratorio CROSS. Storia dell'architettura e Restauro

    

      

 ISSN 2384-8898

Creative Commons License
This work is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial 2.0 Generic License.